Revue de presse 2016

Bretagne Magique

Les huîtres ont leur terroir L’Aber Benoît est dominé de futaies sur ses 8 km maritimes. Des moulins ponctuaient autrefois les rivières qui tissent sa partie fluviale. A Prat-Ar-Coum la famille Madec élève depuis cinq générations. Les débuts se situent vers 1875, avec Edouard Delamare-Deboutteville, inventeur du moteur à explosions, qui se fit dérober le brevet par Mercedes avant de se reconvertir dans l’ostréiculture. Ce sont 95 hectares d’exploitation qui se répartissent entre l’Aber Benoît et l’Aber Wrac’h (30ha), la rade de Brest (55ha) et le site de Morlaix Carantec ha), chacun ayant sa particularité : captage des plates et creuses, élevage en poches (tréteaux recouverts par la marée) ou directement au sol dans le fond des abers. Yvon Madec n’hésite pas à parler de terroir pour ses huîtres, réputées pour la finesse de leur goût et leur croquant. On les déguste sur les plus grandes tables de France, ou l’on va directement au vivier chercher son plateau de fruits de mer, que l’on ira savourer au calme, à l’embouchure de l’aber, bordée de grèves de sable blanc qui s’étendent à perte de vue… A voir à Faire : Viviers de Prat-Ar-Coum à Lannilis tél 02 98 04 00 12 www.prat-ar-coum.fr

Le Monde du Camping Car / Octobre 2016


Balade gourmande

La Bretagne, destination saveurs ! Du kouign aman aux galettes de sarrasin, en passant par la fraise de Plougastel ou les fruits de mer, il y a tant à découvrir à travers cette région gourmande La Bretagne est un territoire qui se visite tant pour ses paysages magnifiques que pour sa gastronomie réputée à travers le Monde, à commencer par ses fameuses crêpes… Aux côtés de ces dernières les plateaux de fruits de mer ne sont jamais vides : langoustines, araignées ou tourteaux, palourdes, crevettes, bigorneaux… sans oublier les huîtres, fleurons de la gastronomie bretonne. Si vous les aimez plus ou moins iodées, au goût de noisette plus ou moins prononcé, ouvrez des plates du belon, des Prat-Ar-Coum de la rade de Brest…

Feminin pratique / Juillet août 2016


Jane Birkin

Le charme suranné du XIXè siècle A Prat-Ar-Coum dans le Finistère, le manoir de la fin du XIXè siècle détonne au milieu de la lande sauvage. Dans cette bâtisse d’Edouard Delamarre-Deboutteville… A marée basse, c’est par la plage que la chanteuse débarque chez Yvon Madec, son voisin ostréiculteur, pour savourer ses fameuses huîtres. France Dimanche Hors-serie / N°11 / 2016

« Boxes » tourné dans les Abers En 2007, lors d’une partie du tournage de son film « Boxes » dans les abers, quelques habitants de la région avaient été amenés à y collaborer… Lors du buffet de fin de tournage ou elle (Jane Birkin) avait convié tout le monde, Michel Piccoli se flattait de « rencontrer enfin Yvon Madec, dont les huîtres de Prat-Ar-Coum sont dégustées dans le monde entier jusqu’à Moscou et par moi-même »

Le Télégramme de Brest / 4/09/2016


Fooding

Les chefs Inaki Aizpitarte et Sylvestre Wahid cuisinent pour la Garden Party du Fooding Le guide gastronomique décalé s’est adjugé les services de chefs parisiens très en vogue pour concocter les gourmandises d’une Garden Party programmé le 13 juillet dans le parc des Buttes Chaumont, à l’occasion de la Fête Nationale… Une dégustation d’huîtres servies par l’ostréiculteur de Prat-Ar-Coum, Yvon Madec, ravira les palais qui en pincent pour l’iode.

RElax news / 29 juin 2016


Seafood :

Bruxelles, capitale mondiale de l’huître Parmi les nouveaux exposants les huitres Prat-Ar-Coum (Finistère) ont veillé à consolider une réputation déjà solidement ancrée chez les plus grands restaurateurs…

Cultures marines / Juin 2016


Yvon Madec, l’huître en héritage

Depuis 1898, la famille Madec fait figure de référence en matière d’huîtres bretonnes. Une tradition familiale perpétuée par 5 générations et portée aujourd’hui par Yvon Madec et ses filles. En 1895, son arrière-grand-père s’installe à Prat-Ar-Coum et se lance dans l’ostréiculture. La qualité est au rendez-vous et les plus grands restaurants de l’époque ne s’y trompent pas. Les grands-parents puis le père et l’oncle d’Yvon Madec reprennent successivement l’affaire familiale dans les années 50. Ces derniers vont donner un vrai essor à l’exploitation en développant des sites d’élevage, des parcs en eaux profondes en rade de Brest et dans la Baie de Morlaix. Yvon Madec apportera sa pierre à la saga familiale à partir de 1972 : « j’ai appris mon métier d’ostréiculteur aux côtés de mon père et j’ai très vite été confronté à ses difficultés. De 1969 à 1972, une maladie a décimé les stocks d’huîtres plates et creuses de France, puis en 1978, l’Amoco Cadiz s’échoue à 5 km de notre exploitation, ça a anéanti tous nos efforts ». En 1985, Yvon Madec se retrouve seul aux commandes de la société et choisit d’élargir son champ de compétences aux crustacés et coquillages. Histoire de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Le pari sera gagnant et lui ouvrira les portes de nouveaux marchés. La maison Madec dirige aujourd’hui quatre sites de production et fournit de grandes tables, comme celles de Guy Savoy ou de Pierre Gagnaire. Une renommée qui, pour l’intéressé, tient pour beaucoup à la qualité de son terroir :  » C’est une vraie chance d’élever nos huîtres ici. Nous avons des courants marins qui bénéficient d’une bonne circulation, et la qualité des eaux, particulièrement iodées, y est exceptionnelle. De plus, il y a un échange terre-mer très important, qui apporte beaucoup de nourriture aux huîtres. Toutes les conditions sont réunies pour que nous puissions sortir de beaux produits. » Des huîtres avec une typicité de goût spécifique : « Quand on les croque, on a une attaque iodée puis une douceur et une longueur en bouche très prononcée, décrit Yvon Madec. C’est, une fois encore, le mariage d’un terroir riche qui est le fruit de la rencontre entre l’eau douce des abers et celle vivifiante et iodée de l’océan. » Une saveur singulière qui confère aux huîtres de Prat-Ar-Coum, une belle renommée aujourd’hui. « Les huîtres ont de beaux jours devant elles, estime Yvon Madec. C’est un coquillage qui est excellent pour la santé et abordable. Il répond aux attentes de notre époque actuelle. Pour moi l’huître est indémodable ! »

L’Auvergnat / 21 janvier 2016